Benny’s Jungle / 25.07.2018 / 21h

Saint-Chinian, Cloitre de l’Ancienne Abbaye – 8€ / 6€

Entrée gratuite pour les moins de 18 ans

Hommage à la musique de Benny Goodman Sextet

Benny’s Jungle est un jeune groupe crée en 2017 à Montréal (Québec), il est constitué de 3 musiciens Francais, et de trois musiciens québecois, ayant tous une vingtaine d’années. Aurélien Tomasi, Antoine Marquet, et Ophélie Luminati (anciens étudiants en musicologie jazz et amis de l’université du Mirail à Toulouse) se rencontrent à Montréal. Tous les trois, passionnés de jazz traditionnel et membres de groupes phares dans ce style (Bardi Manchot, Royal Pickles) partagent une envie commune: jouer une musique en hommage au célèbre sextet de la « swing era ». En effet, le Benny Goodman sextet est une formation majeure des années 1940. Très populaire auprès des danseurs de swing, elle a la particularité d’être une des premières formations à réunir musiciens noirs et blancs. Dans une époque ou sévit la ségrégation raciale, le Benny Goodman sextet devient pionnier en réunissant les meilleurs musiciens que le swing ait pu connaitre.

Ainsi, dans cette formation originale, trois musiciens interprètent leurs héros; Aurélien prend le rôle de Benny Goodman à la clarinette, Antoine celui de Charlie Christian à la guitare, et Ophélie celui de Gene Krupa à la batterie. Pour compléter cette belle équipe, 3 musiciens actifs sur la scène jazz de Montréal se joignent à eux. La pianiste Melissa Fortin prendra le rôle de Teddy Wilson, Olivier Salazar celui de Lionel Hampton au vibraphone, et David Meunier-Roy celui de Slam Stewart à la contrebasse.

La présence du piano, de la guitare et du vibraphone crée une grande richesse harmonique et une couleur rare dans cette période de l’histoire du jazz. La contrebasse et la batterie appuient un swing enflammé, entousiasmant les danseurs de lindy hop, tandis que la clarinette mène le bal avec de superbes lignes mélodiques.

Benny’s Jungle est un groupe de jeunes musiciens qui partagent leur passion pour une musique qui faisait danser leurs arrières grand parents. Ils sauront vous faire revivre la fougue de cette musique intemporelle.

Biographies

Originaire d’Agen, Antoine Marquet compositeur interprète est d’abord passé par une formation classique en flûte traversière. Il obtient une licence en musicologie à l’université Toulouse II le Mirail avant de partir s’installer à Montréal en 2013. C’est dans cette ville qu’il se découvre guitariste de jazz et blues, avec une préférence pour le jazz traditionnel. Il joue dans des formations locales comme Croche Blanche, Got them Blues, ou Benny’s Jungle. Son amour des mots et de la chanson le pousse à affûter son écriture, et à la préparation de son projet personnel de chanteur.

Aurélien Tomasi a commencé l’apprentissage du saxophone classique à 8 ans. Originaire de Toulouse en France, il est diplômé d’un Baccalauréat Littérature – Musique depuis 2011. Suite à l’obtention d’un diplôme supérieur de Solfège, d’un 3ème cycle en Saxophone et d’un 2ème cycle en Batterie au Conservatoire EMRR de Toulouse, il poursuit ses études à l’Université de Montréal et est gradué en Interprétation-Jazz en 2015. Pour sa participation au Big Band en tant que saxophoniste, clarinettiste et flûtiste, il obtient la prestigieuse Bourse Sophie Desmarais. Aurélien est clarinettiste, compositeur et arrangeur pour Les Royal Pickles, formation Jazz-Swing très active sur la scène Québécoise. Il est également membre de Gypsy Kumbia Orchestra, avec qui il joue régulièrement au Québec et dans différents pays. Il a pu enregistrer, composer et arranger pour de nombreux albums et faire la première partie de nombreux artistes, incluant Groundation et Patrick Watson.

David Meunier-Roy commence ses études à la basse électrique jazz au Cégep de Sherbrooke. Il complète par la suite un Baccalauréat en Interprétation Jazz à l’Université de Montréal. C’est pendant cette période qu’il rencontre toute une panoplie de musiciens avec qui il prend part à toute sorte de projets, de différents styles et envergures, notamment dans le big band de Ron Di Lauro avec Alain Caron et Ingrid Jensen. C’est aussi durant ces années qu’il prend goût pour la contrebasse et qu’il commence à y consacrer temps et énergie. L’expérience grandissante, il quitte le Québec pour quelques mois afin de jouer de la musique à travers le monde sur un bateau de croisière. Il est de retour à Montréal, toujours aussi motivé à explorer la musique autant au niveau de la composition, que de l’interprétation.

Olivier Salazar est vibraphoniste, pianiste/claviériste, compositeur et arrangeur originaire de Montréal. Fils d’un père musicien, la musique résonne à ses oreilles depuis toujours. C’est cependant à l’âge de 6 ans qu’il commence les leçons de piano et de formation auditive à l’école des jeunes de l’Université de Montréal où il étudie jusqu’à son entrée en percussion classique dans le programme de concentration musique de l’école secondaire Pierre-Laporte. Malgré ses études en percussion il n’arrête jamais le piano et s’inscrit en piano jazz au Cégep de St-Laurent où il complète une technique en composition et arrangement jazz. Il finalise enfin son parcours avec un baccalauréat en performance jazz à l’Université McGill (piano et vibraphone).

Leader et compositeur dans son projet Razalaz, Olivier travaille au sein de la communauté jazz/pop de Montréal autant comme vibraphoniste que comme pianiste en collaborant avec de nombreux artistes tels que Louis-Jean Cormier, Antoine Gratton, La Bottine Souriante, Jacques Kuba Séguin, Guillaume Martineau, Urban Science, Hichem Khalfa, Marie-Chantal Toupin, Olivier Babaz et les Jazzstreet Boys. Il a également eu l’occasion de collaborer avec des artistes internationaux en participant à l’enregistrement du prochain album de la grande Petula Clark, et en jouant avec Dave Holland dans un concert de Big Band.

Parallèlement, Olivier Salazar est un compositeur reconnu. Il travaille pour plusieurs artistes et compagnies comme le témoigne sa composition « la symphonie du bonheur », écrite pour Coca-Cola.

Ophelie Luminati

Née à Montauban le 14 avril 1993, Ophélie se prend de passion pour la batterie à l’age de 14ans, et débute des cours avec son 1er professeur Arnaud Villa. Rapidement, elle est à l’iniative de plusieurs combo pop/rock, compose à l’aide de la guitare et du piano, et commence à pratiquer la musique en groupe. C’est avec les Ashbury girls(pop/rock), une formation exclusivement féminine, qu’elle fera ses 1eres experiences de scène et de studio, notament en remportant le tremplin Tarn et Garock à Montauban, et une place en finale au tremplin décroche le son à Toulouse. Entre temps, elle découvre le jazz, et l’improvisation. Elle passe des heures à jouer sur des vieux albums
de jazz de la nouvelle orléans, et se passionne pour le cool jazz. Aussi, elle expérimente l’improvisation sous toutes ses formes avec le contrebassiste George Storey, et le pianiste Pierre Fabien, avec qui elle découvre Jazz in Marciac, et s’y produira dans les espaces off.

Ayant obtenu le bac littéraire musique au lycée Michelet à Montauban, elle entre au conservatoire de Toulouse en batterie en 2011, dans la classe de José Fillatreau. Et dans un même temps, elle s’inscrit en faculté de musicologie jazz au Mirail, qu’elle quittera après avoir obtenu son DEUG. Aussi, elle rejoint le département jazz du conservatoire de Toulouse en 2014. En 2017, elle obtient son DEM de jazz et son prix de batterie mention très bien. C’est à la fac , qu’elle rencontre des musiciens avec qui, elle expérimente l’art et la manière de jouer dans la rue, notament au festival Jazz in Marciac. C’est comme cela qu’elle rencontre et rejoint la Théorie des cordes (jazz/rock progressif), et le Bardi Manchot (traditional jazz). En 2013, elle part au Togo pour accompagner Sassou Koudou (musique africaine) , ce qui lui permettra de vivre des experiences musicales uniques. La même année, elle part à Montréal avec le Bardi Manchot programmé notamment au festival internationnal de jazz avec Emilly Estrella. L’année suivante, elle enregistre le 1er album du bardi manchot « Rag it », et va se produire à Istanbul avec ses derniers.

En 2016, elle entre en studio pour enregistrer « I’m not rought » avec le Bardi manchot, « la conférence de Borneo » avec Jennifer machine(electro pop), et un 1er E.P. avec ChicXulub (musique des amériques). En 2017, elle part à Montréal pour commencer de nouvelles aventures.

Lucas Lemauff

Pianiste, chanteur & comédien, Lucas fait ses premières armes musicales à Toulouse où il joue dans de nombreuses formations différentes, suit un cursus de musicologie à l’université et entame la direction de chœurs amateurs.

Aujourd’hui, il participe à divers projets de scène dont All’arrabbiata, cabaret politico-satirique fait de chants italiens de lutte et de textes engagés, mais aussi des projets de chanson française, de danse contemporaine en accompagnement piano ou encore de swing New Orleans.