Sinfonietta Bardou 2019

Jeudi / 22.08.2019 / 20h30  EGLISE NOTRE DAME DE LA BARTHE
Sinfonietta Bardou
> Participation libre

Chef d’orchestre: Cayenna Ponchione
Violoncelle: Anna Litvinenko

RAVEL, Le Tombeau de Couperin
SAINT-SAËNS, Cello Concerto No. 1
FARRENC, Symphony No. 3

DÉCOUVERTE: La compositrice française du XIXe siècle, Louise Farrenc, a connu un succès remarquable à son époque avec sa 3e symphonie, écrite en 1847, et est sur le point d’être redécouverte et répertoriée dans les programmes de concerts d’orchestres de renom. Une symphonie riche et colorée comparable aux œuvres des collègues contemporains de Farrenc, Mendelssohn et Schumann. Pour Farrenc, les idéaux étaient la clarté de la pensée et de la structure, la compression et la concision du pouvoir d’expression, et la création d’un élan véritablement symphonique.

Louise Farrenc était également un célèbre professeur de piano – et à ce titre une combattante précoce pour un salaire égal! – au Conservatoire de Paris et, par conséquent, ses chemins se sont probablement croisés avec ceux de Camille Saint-Saëns, qui a étudié le piano au même endroit et à la même heure. Bien plus tard, en 1872, à l’âge de 37 ans, il écrit son Concerto pour violoncelle n ° 1 en la mineur. Voici, pour une fois, un concerto pour violoncelle dans lequel l’instrument solo affiche chaque registre sans la moindre difficulté pour pénétrer dans l’orchestre. Le soliste est maintenu au premier plan dramatique et musical, l’orchestre offrant une toile de fond chatoyante. La musique est extrêmement exigeante pour les solistes, particulièrement dans la troisième section rapide.

La plus jeune des trois compositions françaises réunies dans ce programme est Le Tombeau de Couperin de Maurice Ravel. «Les morts sont assez tristes dans leur silence éternel.» C’est ainsi que Ravel a expliqué le monde des couleurs presque enfantin et la joyeuse et élégante ambivalence de cette œuvre écrite entre 1914 et 1917 et dédiée à la mémoire des amis perdus sur le champ de bataille. Avec Le Tombeau de Couperin, Ravel entendait aussi rendre hommage à Couperin et au style et à l’ambiance des suites de clavier français du XVIIIe siècle (Ravel n’a orchestré la suite que plus tard). Les mouvements sont basés sur des danses populaires baroques.